Sorti le 6 Juillet dernier, l’imprononçable Theatrhythm Final Fantasy a fait une très timide apparition dans l’hexagone. A en croire les très petites quantités distribuées, le titre a, comme souvent, pris de cours les gros revendeurs tels que Micromania ou Game qui croient toujours que ce genre n’est pas de mode dans notre petit pays… Tales Of The Abyss avait pourtant hérité du même traitement quelques mois auparavant mais cette erreur n’a pas été prise en considération. Certes c’est un jeu de rythme, mais quand on parle de musiques de Final Fantasy, c’est une autre histoire car on attirera certainement des joueurs qui n’ont plus touché à un FF depuis quelques années. Même si j’ai eu du mal à trouver le jeu lors du Day One, je n’ai pas hésité à faire quelques kilomètres pour me procurer mon jeu de l’été, et comme chaque année, mon choix fût plus que parfait (Dragon Quest IX en 2010 sur Nintendo DS et Solatorobo sur la même console l’année dernière).

Un jeu de rythme ?? Beurk me direz-vous, même si vous adorez (adoriez ?) la saga, hors de question de jouer de la musique sur ma console portable pendant des heures !!! … Grave erreur ! Car comme certains genre, le jeu de rythme n’est pas que ça, il représente un challenge énorme à chaque titre, d’autant plus sur 3DS ou la présence d’un multi, d’ême si vous adorez (adoriez ?) la saga, hors de question de jouer de la musique sur ma console portable pendant des heures !!! … Grave erreur ! Car comme certains genres, le jeu de rythme n’est pas que ça, il représente un challenge énorme à chaque titre, d’autant plus sur 3DS ou la présence d’un multi, d’un échange de données via le Street Pass et d’un système de déblocage d’items vous poussera à passer des heures sur votre écran tactile pour débloquer tous les persos bonus et les records un peu à la façon des Succès de Microsoft et des Trophées de Sony.

Pour ce faire, Square Enix a mis le paquet en mettant en place un challenge énorme qui poussera les plus grands fans dans leurs derniers retranchements : Système de gain d’XP, d’évolution du personnage, équipements et items pour vos héros, plusieurs modes de jeu, plus de 10 personnages cachés à débloquer en enchaînant les chansons et les belles perfs, et un Musée énorme à compléter, entre les cinématiques, les chansons et les cartes à trois niveaux qu’il faudra débloquer en totalité ! Vous pouvez donc personnaliser un paquet de choses, et tester votre synchro sur trois modes de jeu : Le mode Series qui vous permettra de jouer 5 morceau de chaque épisode très bien choisis par la production, sachant que tous les épisodes principaux sont présents (FF1 à 13) hors versions parallèles, le mode Challenge qui lui est fortement semblable mais vous proposera en plus un mode Encore et Chaos contenant un paquet de chansons supplémentaire. Et enfin le mode Chaos qui reste le plus gros challenge du jeu puisque vous devrez jouer les 99x2 Notes déblocable au fur et à mesure de l’aventure… Bon courage !

Mais toutes ces choses ne peuvent être réellement intéressantes que si la jouabilité est parfaite. Et c’est un nouveau perfect pour Square ! Précis au centième de seconde près, Theatrhythm Final Fantasy offre une expérience de jeu formidable grâce à une utilisation du stylet excellente et simpliste. Un peu à la façon d’un Guitar Hero, vous devrez donc enchaîner les touches rapides ou longues, et faire valser votre stylet dans tous les sens selon la direction des flèches. Et si les modes Basic et Expert sont suffisants bien dosés pour permettre à vos yeux de suivre chaque mouvement, le mode Ultimate restera forcément le plus intéressant puisqu’à la façon des jeux de rythme Japonais, c’est le rythme de la chanson qui vous guidera quand vos yeux seront dépassés par les évènements. Un mode de jeu qui peut s’avérer énervant mais aussi jouissant tant vos exploits flatteront votre ego et vous pousseront à aller toujours plus loin.

Tout ceci est emmené par un design impeccable ou chaque personnage est représenté en forme de Chibi. Cet effet de mode Japonais qui consiste à transposer vos héros préférés dans leur version jeune colle très bien à l’ambiance du titre et ne dénote pas du tout des Events, ces chansons que vous devrez accomplir sur fond de cinématiques. Cinématiques d’ailleurs joliment retravaillées en 3D pour l’occasion. Il faut avouer que la 3D n’est pas du tout indispensable pour ce genre de jeux, mais le mode musée vous permettra de profiter tranquillement de vos scènes de jeux favorites.

Nous avons la un titre exceptionnel, qui ne plaira peut-être pas à tout le monde par son style mais qui pourrait largement vous surprendre. Un gameplay parfait, un design aux petits oignons, une bande son extraordinaire, des bonus énormes et une durée de vie géantissime, que demander de plus ?!!! Theatrhythm Final Fantasy est un must have pour tous les fans de FF qui se respectent, à consommer sans modération aucune.

19/20

Un petit point en moins pour un jeu en Version Anglaise, rien de grave dans ce genre de jeu, mais ça fait quand même la différence. (Et les DLC à 1€ la chanson !)

Il était attendu ce Heroes Of Ruin, d’autant plus qu’en tant que fan de jeux de rôle, je suis pour le moment assez triste avec ma Nintendo 3DS, n’ayant eu droit qu’à un Tales Of The Abyss en VOSTAnglais, alors que nos amis Japonais ne comptent déjà plus les heures de jeu ! Le titre de Square Enix a donc vite été propulsé en haut de tableau dans notre petit pays, enchaînant pubs et vidéos promo à la chaine, annonçant haut et fort que le titre serait excellent… Le problème lorsque l’on prend ce genre de positions, c’est que si le jeu est mauvais, le retour de flamme est d’autant plus difficile à encaisser. Et pourtant ?

Le RPG en 3D de Square a à première vue tout pour plaire. Une quête solo intéressante, une grande liberté de mouvement, plusieurs classes de personnages et surtout un multi jouable à 4 en local ou en ligne, bref, un pack qu’on a très rarement vu sur les consoles portables de Big N. Et autant dire que sur certains points, Heroes Of Ruin a assuré. Le premier ? Le réseau ! Je ne pensais pas pouvoir prochainement jouer en ligne avec d’autres gamers sur ma 3DS, pourtant je me suis très rapidement retrouvé transporté aux côtés de trois autres joueurs à casser du mob à la chaîne. Jouissif.

Le second, l’aventure principale. Plutôt intéressante et accrocheuse, elle vous laisse même le choix du mode de jeu. Si vous souhaitez y jouer dans votre coin, pas de soucis. Si vous souhaitez y jouer avec 1,2 ou 3 potes, ils vous rejoindront à n’importe quel moment. Besoin d’un coup de main de joueurs plus expérimentés sur le multi, pas de soucis, vous pourrez reprendre la ou vous vous étiez arrêté accompagné de 3 tueurs de monstres accomplis. Une liberté bienvenue et qui laisse libre court au Power XP addicts que vous êtes.

Seulement, il n’y a pas que de bonnes choses. A commencer par le choix de votre personnage : seul 4 classes sont disponibles, et très peu d’éléments sont personnalisables, ce qui fait de votre personnage un être bien commun comparé à ce qui se fait aujourd’hui. Si on rentre vite dans le vif du sujet, on remarque très rapidement quel le level design n’est pas vraiment exceptionnel non plus, et propose des maps trop linéaires pour les fous furieux de l’exploration que nous sommes. En fait, le gros problème de ce Heroes Of Ruin, c’est qu’il est bourré de bonnes idées mal exploitées. Le nombre de pièces d’équipement présentes dans le jeu est digne d’un très bon RPG, et sa classification apporte un plus indéniable pour les perfectionnistes, mais l’inventaire ultra limité et la gestion de l’équipement via des menus fouillis rendent le tout insupportable.

Et si la quête se termine rapidement, à savoir en 8h de jeu environ, le multi s’offre à vous sans aucune restriction : c’est ainsi que je me suis retrouvé sur l’Acte 6 dès le lancement du jeu, pour passer niveau 16 et finir le jeu 20 minutes plus tard. Je pensais pouvoir faire un peu de level up facile pour lancer mon aventure tranquillement, manque de bol j’ai vu la fin avant de connaître le début de l’histoire !!

Heroes Of Ruin est loin d’être un mauvais titre, il a même tous les ingrédients pour s’imposer dans la liste des bons jeux de la 3DS : un gameplay efficace, un scénario intéressant, un doublage entièrement en Français, une 3D réussie et un multi jouable à 4 ! Mais il ne va jamais au bout de ses idées, ou le fait très maladroitement à l’image de la gestion de l’équipement ou de son level design trop simpliste. Dommage car il aurait pu se classer comme référence du genre, à la place on parlera de lui comme un bon titre loin d’être inoubliable.

6,5/10

Une bonne nouvelle pour les fans de la licence : Halo 4 aura droit, comme tous ses récents prédécesseurs, à une version collector ! Prévue pour le 6 Novembre prochain, comme la version simple forcément, elle est d’ores et déjà précommandable sur le site marchand Amazon au prix de 79,99€ et contient :

• Un pack de cartes War Games : Trois packs de trois cartes multi exclusives à la version limitée.
• Une exclusivité temporaire sur certaines spécialisations : Améliorez votre Spartan en accédant à 6 spécialisations avant tous les autres.
• Le UNSC Infinity Briefing Packet : Un carnet qui devrait ressembler au journal de bord du Docteur Halsey présent dans les versions collectors d’Halo 3, il  contiendra notamment les plans d’armures et autres vaisseaux.
• Halo 4 : Forward Unto Dawn Special Edition – Cinq épisodes d’une durée totale de 90 minutes diffusés sur le net seront regroupés pour l’occasion, le tout sera accompagné pour les acquéreurs de cette version par divers Bonus et scènes supplémentaires.
• Du contenu Live : Une skin d’armure Spartan IV, une skin de fusil d’assaut unique, un emblème en jeu exclusif, un accessoire pour avatar et une armure Spartan pour le Live !

Les précommandes sur Amazon devraient partir très très vite, dépêchez-vous donc de commander votre exemplaire (Via le lien par exemple !) !

Pratiquement un an après, Ankama remet le couvert sur iPhone/iPad avec sa série Dofus Battles, intitulé très originalement Dofus Battles 2 (Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple), et a la lourde charge de succéder à un premier épisode de grande qualité. Sorti il y a tout juste une semaine (Le 13 Avril 2012), ce nouvel épisode est-il toujours aussi fidèle au superbe univers de Dofus (et parallèlement Wakfu) que l’était son prédécesseur ?

Le concept reste le même dans ce nouvel épisode, à savoir un Tower Defense, sauf que vous êtes cette fois-ci dans la peau de Steff, qui va diriger les différents monstres qu’il débloquera tout au long de l’aventure. Grâce à un système d’orbes bleues, qui sont présentes en bas à droite de votre écran lors des combats, vous aurez le choix de faire apparaître tous les monstres que vous souhaitez, sachant que selon la race ils vous en coûteront plus ou moins d’orbes bleues, entre 10 et 50 au niveau où j’en suis.

Lorsque vos monstres meurent, vous récupérez les orbes bleus investies afin de les réutiliser. Concept qui pourrait vous faire penser à un niveau de difficulté très faible, mais ne vous y trompez pas, les affrontements vont devenir vite stratégiques et monter en intensité : Vous aurez intérêt à être rapide !

Les divers monstres ne vous seront octroyés cette fois-ci qu’après avoir résolu un puzzle du style de ceux présents ci-dessus, très simples au départ mais qui se corsent très vite au fil des missions… Je me suis cassé les dents sur l’un d’entre eux pendant un bon deux heures… !! Le bestiaire y est comme d’habitude très riche et travaillé, la marque d’Ankama sans aucun doute.

Screenshots persos tirés de la version iPad.

Deux ans après la sortie de Final Fantasy XIII en France, sa suite nous arrive enfin et compte bien balayer toutes les mauvaises critiques que son aîné a essuyé et par la même occasion redorer quelque peu le blason de Squarenix maintenant emprunté depuis quelques années. Et si de mon côté je n’ai cessé de croire en Square, il ne fait aucun doute que le public auparavant fan des jeux de l’éditeur a largement déserté au profit d’autres styles de jeux ou de nouveaux RPG. L’opération séduction passe donc par cette suite d’un jeu qui a fortement déçu, et ce qui semblait irréalisable s’est rapidement transformé pour devenir un excellent RPG, un Final Fantasy comme on en avait pas eu depuis un moment.

Car FF XIII-2 est malin. Désireux de se racheter après FF XIII et soucieux de ne pas abandonner ce titre sur lequel ils comptaient beaucoup, les petits gars de chez Squarenix ont travaillé d’arrache pied sur cette suite en faisant bien attention à créer un scénario qui puisse plaire à tous : une suite qui offrira aux joueurs du premier opus bon nombre de liens entre les deux titres, et un scénario à la fois suffisamment indépendant  pour permettre aux nouveaux joueurs ou aux anciens fans de la licence de se plonger sans regret dans ce FF. Pour ce faire, quelques petits points intéressants de FF XIII ont été conservés, mais tout a été dans l’ensemble remodelé, voire complètement modifié.

On se retrouve donc trois ans après la fin de Final Fantasy XIII. Lightning a mystérieusement disparue suite aux évènements qui ont marqué la fin du premier opus et Serah se retrouve seule, abandonnée par un Snow à la recherche de sa belle sœur. Mais ce que nous ne savions pas, c’est que la chute des Fal’cie a provoqué une perturbation dans le temps, créant des paradoxes temporels et ouvrant des portails qui vont permettre à nos héros de se balader dans le temps et l’espace afin de sauver le monde et Lightning. Car Noel va faire son apparition dès le début du jeu, affirmant venir du futur… Plus de 800 ans dans le futur pour être un peu plus précis. Ce jeune homme va donc se joindre à Serah pour voyager à travers ces portails afin de trouver une solution à tous ces problèmes.

L’une des choses les plus marquantes du jeu vient sans doute des combattants qui composent votre équipe, puisqu’ils sont au nombre de deux ! Une première pour un Final Fantasy, et surtout un grand changement comparé à son aîné. En effet, le XIII proposait un nombre de personnages raisonnable pour la licence de Square (entre 6 et 8) et se dispersait beaucoup trop, ainsi on se retrouvait souvent avec de petits groupes et rarement en équipe complète, ce qui rendait l’attachement aux personnages beaucoup moins important. Non seulement on s’attache beaucoup plus vite au « couple » Serah-Noel, mais on s’attarde du coup beaucoup plus sur la spécialisation de chaque perso. Adieu le Cristarium prédéfini, vous aurez de vrais choix à faire dans l’évolution de vos persos car même si le système paraît simpliste, il cache beaucoup de Bonus et il vous faudra réfléchir si vous souhaitez faire de tel ou tel personnage un Attaquant pur ou plutôt un Saboteur par exemple. Concernant les rôles proposés, ils ne changent pas : Attaquant – Ravageur – Défenseur – Saboteur – Soigneur – Tacticien.

Autre nouveauté qui tient pour moi une place primordiale dans la réussite de FF XIII-2 : le recrutement des monstres. Presque tous les monstres rencontrés pourront être capturés et clôturent ainsi votre équipe de trois, parfait pour entamer des combats de courte ou longue haleine, et ainsi parfaire vos stratégies selon les adversaires. Cet ajout apporte à FF un aspect Dragon Quest (Monsters Joker) indéniable et ajoute au jeu une durée de vie considérable compte tenu des performances de chaque monstre, de leur rôle, des monstres rares, et propose par la même occasion un challenge génial pour les puristes qui vont passer des dizaines d’heures à traquer, fusionner et faire évoluer leurs monstres pour obtenir l’équipe parfaite !

Un élément qui a été bien modifié mais n’est toujours pas exempt de défaut : le système de combat. Reposant toujours sur le même fonctionnement, à savoir prédéfinir des stratégies sur lesquelles vous switcherez en plein combat, il reste beaucoup trop intuitif. Si vous avez déjà combattu un monstre ou que vous découvrez rapidement ses points faibles, vous n’avez plus qu’à rester appuyé sur le bouton de validation et la console se charge de tout. Trop facile… Cela dit, ce système s’adapte assez bien aux combats en temps réels, beaucoup plus nerveux que le tour par tour, et a tout de même connu quelques changements qui rendent les combats plus nerveux : Les stratégies deviennent beaucoup plus importantes et vous devrez les modifier assez souvent avant certains combats, au risque de vous faire démembrer et ce même si votre équipe est déjà très évoluée. Les ennemis usent beaucoup plus souvent des diverses altérations d’états mises à leur disposition, ce qui vous demandera parfois une certaine dextérité dans vos mouvements pour très rapidement changer de stratégie et prévoir quelques coups à l’avance. Même si ce système de présélection reste pour moi trop simpliste, les combats montent en puissance et ça ne peut qu’être bénéfique au jeu. Les QTE ne servent par contre pas à grand-chose, si ce n’est pour rajouter un peu de spectacle à des combats qui sont souvent bien plus titanesques que dans le 13 et qui n’avaient donc pas besoin de ça.

Un autre point vraiment génial : la liberté de mouvement. Fini les couloirs et la linéarité, place à la liberté totale ! Le système de voyage dans le temps via le Historia Crux vous donnera rapidement accès à tout un tas de zones n’ayant pas vraiment d’importance avec l’histoire principale et vous permettra d’aller faire évoluer votre équipe dans des zones dangereuses. A vous l’accès aux monstres rares et aux très nombreuses quêtes parallèles qui rajoutent à elles seules des heures de jeu. Ces zones vous permettront d’ailleurs parfois à en découvrir un peu plus sur le monde qui vous entoure, à trouver des objets importants pour obtenir les armes ultimes, où même en apprendre un peu plus sur Kupo, qui vous suivra tout au long de l’aventure. Un petit retour aux sources qui ne se refuse pas d’ailleurs, la présence de Kupo étant importante pour les fans de la licence et ajoutant en plus de cela un grain d’humour bienvenue ! Concernant le scénario, il est beaucoup plus complet que celui de FF XIII, tient en haleine et propose un monde de grande qualité. Si on parle de qualité, on ne peut passer à côté du visuel du titre car Final Fantasy est certainement l’un des plus beaux jeux auquel j’ai pu jouer jusqu’à présent. Le In Game est superbe, propose un level design d’une profondeur parfois bluffante et parfaitement fluide, et que dire des cinématiques. Oui, les plus belles que j’ai pu voir sur consoles de salon. Un travail dantesque effectué également sur le bestiaire, certains monstres sont superbes et le Boss final est très charismatique, à l’image de Noel qui profite d’ailleurs d’un script très intéressant comme la plupart des persos du jeu, même si l’on peut reprocher un peu trop de niaiseries dans le discours de Serah (C’est un RPG japonais…) ou de quelques Questions/Réponses inutiles.

Concernant la bande originale, elle est de très bonne qualité pour certains morceaux mais propose quelques titres pas du tout en adéquation avec les évènements : Si vous vous rappelez la musique qui suit le combat final dans FF X, vous êtes bien dedans, un aspect techno-electro désagréable et pas du tout en phase avec le visuel proposé. Dommage car les autres pistes de la BO sont plutôt sympa ! Gros point noir à la version française qui propose une fois de plus une version Anglaise sous titrée uniquement, dommage pour les voix japonaises qui ne sont décidemment pas souvent de la partie en Europe ! Une durée de vie tout à fait raisonnable : j’ai mis environ 40 heures pour terminer le jeu sans compter le temps passé sur les quêtes annexes, comptez un total de 55h de jeu au stade ou j’en suis. Un tas de monstre à rencontrer, dont certains classiques comme les Pampas et autres Tomberry (d’ailleurs tout aussi difficile à combattre qu’autrefois) que vous ne pourrez pas contourner, huit fins alternatives intelligemment bien pensées via les portes temporelles que vous pouvez sceller en fin de partie, plus de 150 monstres capturables et des jeux très addictifs disponibles au Casino de Fortuna vous rajouteront des dizaines d’heures de jeu ! Dommage que le crystarium se remplie si vite, première victime du niveau du jeu beaucoup trop facile dans son ensemble, ce qui m’a par exemple permis de faire évoluer mes deux persos principaux aux Lvl 99 de chaque rôle en à peine 50 heures.

En conclusion, on est en face d’un excellent RPG et d’un Final Fantasy à la hauteur  de ce qu’on n’attendait plus. Les consoles Next Gen auront enfin un FF de grande qualité dans leur catalogue ! Le scénario est très bon et permet aux petits nouveaux de se plonger dans le jeu sans avoir fait le premier opus, les personnages charismatiques, les combats énergétiques, et les ajouts juste énormes. Un rendu final d’une qualité visuelle extraordinaire et procurant par sa grande liberté un fun indiscutable au joueur, on regrettera néanmoins quelques musiques pas en phase et une difficulté trop basse. Petit point noir à la fin du jeu qui laisse entrevoir une suite, espérons un DLC plutôt qu’un FF XIII-3, je pense personnellement que FF XIII devrait s’arrêter ici. Néanmoins il serait bien dommage pour votre plaisir de bouder cet épisode qui en vaut largement la chandelle, vous pourriez bien voir dans cette suite le renouveau du grand studio Squarenix.

9/10

Vous pouvez d'ailleurs retrouver FF XIII-2 à partir de 35€ sur Amazon !